Après qu’on l’eut
meurtri dans son cœur et dans sa chair, sans qu’il n’ait fait la
moindre offense à personne, mais seulement après qu’on lui eut
demandé pardon, il trouva les mots justes pour éveiller chez
l’homme son aptitude au pardon, pour stimuler l’essence de la
fraternité qui s’émoussait chaque jour davantage : « Si
nous ne sommes pas capables de pardonner à nos frères qui nous ont
causé du tort, consciemment ou pas, comment pouvons-nous espérer
être pardonnés à notre tour ? Si l’homme est un loup pour
l’homme, l’être a pour remède l’être. » Voici ce qu’il
répondit. Enfin affranchi de toute haine, il fit un pas vers son
tortionnaire et ils s’embrassèrent fraternellement, lui montrant
en cela qu’il venait d’absoudre ses torts.
Sommes-nous capables d’un
exploit semblable ?
« Ce roman prenant,
récit du parcours d’un jeune Congolais qui, de retour dans son
pays natal après deux décennies à l’étranger, va se retrouver
bien malgré lui la victime d’une injustice difficile à digérer,
nous a plu. Votre intrigue prend toute sa dimension dans l’évocation
de valeurs fortes et humanistes, à commencer par les notions de
pardon et de fraternité. »
Pr Mwimba, critique
littéraire
Gilbert
TSHIBANGU Kankenza est né à Goma, dans le Nord-Kivu, en
République Démocratique du Congo, en 1953. Il a enseigné pendant
quelques années avant de travailler dans l’informatique.
Aujourd’hui cadre dans une entreprise pétrolière à Kinshasa, il
s’intéresse à la contribution de l’homme noir dans la
civilisation universell
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