vendredi 14 novembre 2014

A la rencontre du destin


« Mombo sursauta et se réveilla, encore essoufflé. Quel cauchemar ! Il se leva et s’assit sur le bord du lit, les oreilles encore bourdonnantes et la tête lourde. Il haletait comme si cette course interminable avait été réelle. Dans son rêve, c’était bien son frère qui partait, qui s’éloignait de lui alors qu’il tentait de le rejoindre. Peu à peu, sa respiration redevenait régulière et il se mit à penser à son frère. Musongela n’était plus de ce monde. Il pensa à leurs parents que la triste nouvelle ébranlera jusqu’au plus profond de leur être. Comme il aurait voulu qu’il restât encore, qu’il vécût et, qu’un jour, il réussît à fonder un foyer, comme les autres, et qu’il eût été heureux… »


J’ai beaucoup apprécié l’effort d’inculturation du roman, tant au plan lexical que culturel. Les rapports sociaux entre les personnages sont tels qu’ils se tissent en Afrique, avec leurs problèmes de corruption de certains concepts, due au passage du milieu coutumier à celui de la ville.
Pr. Lukusa Menda, membre de l’Association des critiques littéraires de Kinshasa



Gilbert Tshibangu Kankenza est né à Goma, dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, le 5 janvier 1953. Après ses humanités pédagogiques, il a enseigné pendant quelques années avant d’embrasser l’informatique. Aujourd hui cadre dans une entreprise pétrolière à Kinshasa, il s intéresse à la contribution de l’ homme noir à la civilisation universelle.

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