«
Mombo sursauta et se réveilla, encore essoufflé. Quel cauchemar !
Il se leva et s’assit sur le bord du lit, les oreilles encore
bourdonnantes et la tête lourde. Il haletait comme si cette course
interminable avait été réelle. Dans son rêve, c’était bien son
frère qui partait, qui s’éloignait de lui alors qu’il tentait
de le rejoindre. Peu à peu, sa respiration redevenait régulière et
il se mit à penser à son frère. Musongela n’était plus de ce
monde. Il pensa à leurs parents que la triste nouvelle ébranlera
jusqu’au plus profond de leur être. Comme il aurait voulu qu’il
restât encore, qu’il vécût et, qu’un jour, il réussît à
fonder un foyer, comme les autres, et qu’il eût été heureux… »
J’ai
beaucoup apprécié l’effort d’inculturation du roman, tant au
plan lexical que culturel. Les rapports sociaux entre les personnages
sont tels qu’ils se tissent en Afrique, avec leurs problèmes de
corruption de certains concepts, due au passage du milieu coutumier à
celui de la ville.
Pr. Lukusa Menda,
membre de l’Association des critiques littéraires de Kinshasa
Gilbert
Tshibangu Kankenza est né à Goma, dans le Nord-Kivu, en
République démocratique du Congo, le 5 janvier 1953. Après ses
humanités pédagogiques, il a enseigné pendant quelques années
avant d’embrasser l’informatique. Aujourd hui cadre dans une
entreprise pétrolière à Kinshasa, il s intéresse à la
contribution de l’ homme noir à la civilisation universelle.
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